Monogrenade est l’un des groupes les plus audacieux du Canada. Fondé en 2008 par Jean-Michel Pigeon, Monogrenade a lancé un premier album, Tantale, en mars 2011.
La formation a ensuite accumulé les prestations à des événements d’envergure, et le bouche à oreilles faisant, les bonnes critiques s’accumulant dans la presse, Monogrenade a commencé à acquérir une importante communauté de fans qui succombent à la voix si particulière de Jean-Michel Pigeon qui fait frémir et sonner la langue de Victor Hugo comme personne. Le groupe s’est aussi étoffé, a beaucoup tourné en Amérique et en Europe, avant de préparer le deuxième album Composite qui sort actuellement.
Un grand écart entre Arcade Fire et Léo Ferré
Au menu de Composite : une odyssée très écrite dans le monde moderne qui évoque Arcade Fire et Léo Ferré, grand écart entre les mots du poète Jean-Michel Pigeon, et un groupe gonflé à bloc versant pour cet album dans les ambiances éléctroniques. Raffinés, les arrangements de cordes aux élans cosmiques, signés par Monogrenade et les Mommies on the Run, enrobent leur pop éclectique de manière à créer un album cohérent marqué d’une grande profondeur. Romanesque, romantique, l’univers de Monogrenade ne laisse personne indifférent et creuse une voie originale au sein du rock actuel. « Nous sommes des êtres complexes, composés de notre bagage génétique, de notre environnement, des autres, du hasard », explique Jean-Michel Pigeon. « Nous sommes trop petits (ou pas assez) pour comprendre toute la complexité de nos êtres et de notre habitat. Nous voguons là-dedans comme si nous savions ce qu’il fallait faire, ce qui est bien et ce qui est mal. » Cette magie ésotérique et futuriste de Monogrenade se déguste avec le clip cinématographique de Métropolis, et de son clin d’œil à Fritz Lang.
Clip de « Métropolis »
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