Xbox One : le point sur les restrictions levées par Microsoft

Microsoft s’aligne et range au placard sa volonté de contrôler le marché de l’occasion via des restrictions de propriété et d’utilisation drastiques.

C’est après de nombreuses péripéties médiatiques et une communication bancale que Microsoft n’a pas réussi à imposer son modèle de restriction sur les jeux. Piratage, revente, prêt et marché de l’occasion ont été des sujets majeurs pour les joueurs adeptes de la future Xbox One, qui promettait une protection optimale et un encadrement drastique de la propriété d’un jeu. Après les nombreuses rumeurs et les annonces à demi-assumées, aussitôt massivement critiquées, Microsoft est revenu sur ses pas et a décidé d’écouter les critiques.

Rappelons que l’on doit surtout ce revirement de situation à Sony et son dévoilement de la PS4 à l’E3, qui ne s’est pas privé de ridiculiser le géant d’Albuquerque en affichant une politique laxiste et insolente concernant l’échange de ses titres.

La Xbox One fonctionnera sans DRM, ni connexion internet obligatoire

Ainsi, Microsoft a annoncé il y a quelques jours se mettre à la page de son concurrents. La Xbox One fonctionnera donc sans DRM, sans vérification obligatoire via une connexion Internet (nécessaire uniquement au premier démarrage de votre nouvelle console), et sans aucune restriction de prêt ou de revente (qui devait à l’origine être encadrée et taxée par le constructeur).

La console revient donc dans la course et essuie les nombreuses critiques des mois passés en se positionnant comme à l’écoute du peuple. Dans le communiqué divulgué le 19 juin, Microsoft explique avoir réalisé l’importance des disques et de la flexibilité de ce format pour les joueurs. Contre toutes attentes, le précurseur du jeu dématérialisé confirme qu’à l’image de la PS4 ou de l’actuelle Xbox 360, aucune limitation ne sera posée par le constructeur quand à la revente, l’échange, le prêt, la location ou le don de jeux Xbox One.

Il est certain que la pression de Sony, qui propose déjà une PS4 plus accessible en terme de prix, a eu raison de la rentabilité d’un marché de l’occasion sous contrôle. Et c’est tant mieux !