- Histoire
- Graphisme
- Jouabilité
- Bande-son
- Durée de vie
Développeur/Éditeur : Lucas Pope
Support(s) : PC
Type de jeu : Simulation communiste
Date de sortie en France : 8 août 2013
Vous recevez une lettre : la loterie de travail du mois d’octobre est complétée. Votre nom à été tiré. Pour être placé, reportez-vous au Ministère de l’admission au poste frontalier de Grestin. Gloire à Arstotzka. C’est sur ces brèves explications que vous vous rendez à la frontière, vous préparant au pire…
Papers, please se déroule à Arstotzka, une dictature communiste fictive. Votre but est d’approuver ou de refuser les papiers des immigrants à travers une période de crise et des temps sombres pour la patrie. Vous devrez subvenir aux besoins de votre famille avec votre modeste salaire et s’assurer qu’ils ne meurent pas de faim, de maladie ou de froid et en même temps, essayer d’obtenir un meilleur loyer pour les proches. Vous disposerez tout de même de tous les outils nécessaires pour vérifier l’identité des immigrants, carte du monde pour valider leur ville d’origine, règles générales pour la validation, registre d’empreintes digitales, un document contenant les visages des criminels recherchés et même un arsenal d’armes pour abattre des extrémistes.
Au cours du mode histoire, vous vous ferez quelques contacts dans le milieu, notamment un garde frontalier qui vous versera une prime pour chaque personne détenue, un immigrant qui vous demandera de distribuer des cartes d’affaires en échange de pot-de-vins, un homme assez loufoque qui tentera maintes et maintes fois de traverser la frontière avec des papiers expirés ou dessinés à la main et l’ordre, cette mystérieuse organisation qui tentera de faire tomber la dictature en Arstotzka. De plus, au cours de l’histoire, vous recevrez des objets à accrocher sur votre mur pour décorer votre cabine.
Papers, please n’est donc pas qu’une simple simulation puisqu’il possède un excellent scénario, à la manière d’un RPG. Ce scénario compensera grandement les graphismes assez sommaires du jeux. De plus, les décisions que vous prendrez influeront sur votre salaire, donc sur le destin de votre famille. Sachez aussi que Papers, please est doté de plusieurs fins différentes.
Finalement, malgré son vulgaire poids de 34 Mo, Papers, please est une perle rare en matière de jeux indépendant, puisqu’il allie gameplay original et scénario palpitant. De plus, c’est une critique des dictatures communistes modernes et passées très réussie. Pour le petit prix de 9.99$, je crois fermement que vous en aurez pour votre argent. Dernière chose : Gloire à Arstotzka !