Test : Outlast : Whistleblower (DLC)

Benny 12 mai 2014 0
Test : Outlast : Whistleblower (DLC)
  • Histoire
  • Graphismes
  • Jouabilité
  • Bande-son
  • Durée de vie

Développeur / Editeur : Red Barrels
Supports : PC / PS4 (DLC)
Type de jeu : Survival-horror saupoudré de gore
Date de sortie en France :  6 mai 2014 (PC) / 7 mai 2014 (PS4)
Tarif : 8,99 € (Steam) / 6,99 € (Humble Store)
Classification : Déconseillé aux cardiaques et aux âmes sensibles
Site officiel : http://www.redbarrelsgames.com

Après avoir fait forte impression avec leur premier jeu « Outlast » en septembre dernier, les petits gars de Red Barrels nous invitent à replonger au coeur de l’asile de Mount Massive avec « Whistleblower », un DLC proposant un autre point de vue sur les évènements survenus dans l’asile. Mérite t-il l’investissement demandé ?

N.B. : Afin de me concentrer uniquement sur la teneur de ce contenu téléchargeable, je tiens à préciser que je considérerai qu’avant de lancer le DLC, vous, lecteur assidu de Watz Up ou simple visiteur de passage aurez bien évidemment terminé le jeu de base. Si ce n’est pas le cas, rassurez-vous,  je ferai mon possible pour ne pas vous spoiler outre mesure…

 Retour à Mount Massive…

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Waylon Park est l’auteur du mail envoyé à Miles dans le jeu original…

Exit Miles Upshur l’intrépide journaliste en quête de sensations fortes, dans Outlast : Whistleblower, Red Barrels nous met dans la peau d’un dénommé Waylon Park, ingénieur logiciel et employé de Murkoff Corporation, la société responsable des activités pas très nettes qui se tramaient entre les murs de l’asile, et dont l’ami Miles fut témoin au cours de son infiltration dans la bâtisse. On revivra donc le laps de temps écoulé depuis l’envoi du mail à Miles jusqu’à sa tentative de fuite… Les supérieurs de notre geek de service se rendent malheureusement compte de ses intentions et décident d’étouffer l’affaire en internant l’ami Park…

 Une ambiance encore plus malsaine…

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Quelques scènes pourront en déstabiliser plus d’un !

Après avoir repris vos esprits, votre objectif premier sera bien entendu de vous échapper afin de dévoiler la vérité aux médias et de faire disparaître Murkoff Corporation. Cependant, vous serez bien vite amené  à rencontrer quelques patients un peu plus dérangés que d’autres, ce qui donnera bien évidemment lieu à des phases de jeu beaucoup plus stressantes entre cache-cache et course-poursuite le tout dans un asile le plus souvent plongé dans l’obscurité… Pression et coups de chaud seront au rendez-vous dans une ambiance qui repousse les limites du « crade-dégueulasse » en lorgnant même vers le gore lors de certains passages. De quoi déstabiliser les plus sensibles !

Une véritable plus-value

Comptez environ 3 à 4 heures de jeu pour en voir le bout. Si cela peut sembler un peu cher en échange des 8,99 € demandés, il faut bien se rappeler qu’on à affaire ici à un DLC censé répondre aux multiples interrogations du jeu de base. En effet, il nous est proposé tout au long de ces heures de jeu de revivre certains évènements d’un autre point de vue, et même parfois d’en être témoins, tout en nous faisant visiter des endroits inédits de l’asile, en gardant une certaine cohérence tout au long de l’aventure, et ça, ce n’est pas donné à tout le monde…

Au final, Red Barrels propose avec Outlast : Whistleblower un contenu de qualité. En prenant soin d’affiner sa formule et en accentuant son ambiance dérangeante parfois même à la limite du supportable, ce DLC répond à toutes les interrogations que le joueur pourrait se poser, tout en se payant le luxe d’offrir au jeu la fin attendue par les joueurs. Que demander de plus ? Une potentielle suite ? Peut-être…

Trailer de « Outlast : Whistleblower » (DLC)

Découvrez notre test du jeu original « Outlast »

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