- Histoire
- Graphismes
- Jouabilité
- Bande-son
- Durée de vie
Développeur/Editeur : Naughty Dog/Sony
Supports : Playstation/PS3
Type de jeu : Plates-formes
Date de Sortie en France : 13 décembre 1998
Classification : 3+
Après avoir sorti deux opus de grande qualité, le contrat d’exclusivité qui liait Naughty Dog et Sony arrive bientot à son terme. Pour autant, le studio ne cède pas aux sirènes de la facilité et nous gratifie d’un troisième épisode qui s’impose pour beaucoup comme la référence du jeu de plateforme sur console 32 bits.
Après avoir réussi à contrecarrer (une fois de plus) les plans de domination mondiale du docteur Neo Cortex, notre bandicoot préféré pensait enfin avoir droit a des vacances bien méritées. Seulement, si la station spatiale de Cortex est bien détruite, elle ne l’est pas totalement, puisque des débris s’écrasent sur une petite ile tropicale, libérant au passage Uka-Uka, le frangin maléfique du masque protecteur Aku-Aku. On découvre donc dans ce troisième volet que Cortex n’était qu’un simple sous-fifre sous les ordres d’un masque maléfique qui a vraiment les boules d’avoir une bande de bras cassés même pas fichus de récupérer des cristaux ! Mais au lieu de passer sa colère sur le pauvre Cortex, il décide de lui laisser une dernière chance, parce que son incompétence à quand même réussi à le faire sortir la prison dans laquelle son frangin l’avait enfermé. Il met donc au point un plan consistant à voyager dans le temps pour récupérer les cristaux à l’aide de la « Chrono-Tornade », construite par le docteur Nefarious Tropy, le « maitre du temps » . Le marsupial (et sa frangine!) reprennent du service ! Le scénario s’étoffe (un peu), quelques révélations sont au programme et de nouveaux personnages apparaissent. On s’éloigne enfin du schéma-type « princesse kidnappée, héros à la rescousse », et c’est toujours bon à prendre.
Coté graphismes, quelques changements : la différence se voit notamment lors des mimiques du marsupial, les expressions faciales sont beaucoup plus « cartoonesques », le jeu est toujours aussi coloré, les modèles 3D sont un peu plus fins, les morts du marsupial sont toujours aussi drôles, les époques visitées sont toutes aussi variées les unes que les autres… Bref, la console est exploitée à fond et ça fait plaisir.
Question jouabilité, le hub qu’on avait vu dans Crash Bandicoot 2 est de retour ! On a encore droit à de la récolte de cristaux dans cinq périodes, lieux ou époques distinctes : le Moyen-âge, l’Arabie, la Chine Antique, L’Egypte, et le Futur… Toutes ces époques sont composées de cinq niveaux au terme desquels on affronte un bad-guy. Lorsque le boss est vaincu, le marsupial obtient une nouvelle capacité (super plat, double saut, tourbillon mortel, bazooka, chaussures de course…) . Tout autant de capacités qui ne seront pas de trop pour terminer le titre à 100%. Rajoutez à cela une maniabilité au stick analogique et vous avez là ce qu’on faisait de mieux question « maniabilité plateformique » . La frangine du marsupial est également de la partie avec quelques niveaux qui lui sont dédiés (à dos de tigre, aux commandes d’un avion, et même lors d’un affrontement avec un boss ! ) Le bandicoot se la jouera biker lors de quelques niveaux à moto. Bref, vous vouliez de la variété de gameplay, vous êtes servis !
La bande-son quant à elle, est toujours aussi bonne : les musiques sont entrainantes, et le thème principal est toujours aussi énorme après toutes ces années. Le doublage est de qualité, les dialogues font la part belle à l’humour et le casting vocal fait honneur à tous les protagonistes. Et oui, dans le temps les versions françaises étaient synonyme de qualité !
Coté durée de vie, le titre s’en sort très bien : si le joueur peut boucler la quête principale en une dizaine d’heures, l’intérêt réside dans la complétion du titre non plus à 100 mais bien à 105%, ce qui vous réclamera de nombreuses heures de jeu pour en voir le bout.
Naughty Dog termine les aventures du marsupial avec un épisode riche en nouveautés. Toujours aussi beau, varié, d’une durée de vie conséquente et plaisant à jouer, le titre s’impose comme un indispensable de la collection PSOne. Pour ses dernières aventures en solo sur 32 bits, le studio californien aura réussi son pari : permettre au bandicoot de s’imposer comme mascotte incontournable de Sony pour toute une génération de gamers…
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