Réalisateur : Tanya Wexler
Acteurs : Maggie Gyllenhaal, Hugh Dancy et Rupert Everett
Genre : Comédie / Romance
Année de production : 2011
Date de sortie en France : 14 décembre 2011
Pays de production : Grande Bretagne
Durée : 1h39
Classification : Tout public
10 ans après son dernier film, Tanya Wexler revient derrière la caméra pour cette fois-ci réaliser une comédie sur l’invention du godemichet dans une Angleterre Victorienne où les femmes luttent encore pour leurs droits. La réalisatrice réussira-t-elle le pari de nous faire rire avec un sujet aussi délicat ?
Synopsis : Dans le Londres victorien, le docteur Mortimer Granville invente le vibromasseur comme remède à la soi-disant « hystérie féminine »…
« Ce film s’inspire d’une histoire vraie. Vraiment. » Dès l’introduction on sent la volonté pour la réalisatrice de faire un film complètement décalé regorgeant d’humour. Malheureusement, je vous le donne en mille, c’est complètement raté. Pourtant le sujet peut prêter à sourire : l’utilisation dans une société complètement puritaine d’un objet sexuel destiné au plaisir féminin.
Mais contrairement à ce que l’idée suggère, il ne reste rien de très excitant. Ce plaisir féminin, justement, est caricaturé à outrance par des acteurs peu crédibles. Même Maggie Gyllenhaal, pourtant bonne actrice à ses heures perdues, se noie et touche le fond dans cette comédie lourdingue qui peine à décrocher un sourire au spectateur. Le film, trop gentillet et ne prenant véritablement aucun risque, est doté d’une mise en scène médiocre. Cousu de fil blanc, Oh My God ! use de son côté “coquin” pour nous faire avaler un scénario qui doit à peine remplir une fiche bristol.
On comprend très vite que le véritable sujet d’Oh My God ! est la libération des femmes dans l’Angleterre du XIXème. Mais à ce compte-là pourquoi en faire une comédie puérile et imbuvable alors que le sujet peut véritablement prêter à un meilleur destin ? L’audace est pourtant là, mais l’humour niveau primaire casse toute l’ambiance et fait de ce film un véritable échec, sur tous les plans.
