Comment faire l’impasse sur l’événement BD de ces dernières semaines : l’adaptation sur planche du roman à l’incipit le plus connu des français : « Aujourd’hui, Maman est morte ».
C’est pour la seconde fois que Jacques Ferrandez s’attaque à Albert Camus ; après « L’Hôte » , il publie des aquarelles adaptées de « L’Etranger ». Né en Algérie comme l’auteur de l’œuvre originale, le dessinateur a su rendre compte d’une atmosphère étouffante et lumineuse aux travers d’aquarelles douces aux traits fébriles.
Sans trahir le texte, Jacques Ferrandez décortique ses subtilités et donne vie à Meursault comme un jeune homme, s’inspirant de James Dean pour l’anti-héros : « J’ai choisi de faire de Meursault un homme jeune. Pour moi, « L’Etranger » est un roman sur la jeunesse » déclare l’auteur.
Une adaptation qui sort à l’occasion du centenaire de la naissance d’Albert Camus
Au fur et à mesure que l’intrigue se précise, les dessins se font plus nets, mettant en parallèle le tâtonnement des premières cases avec un récit qui va monter discrètement en puissance. C’est à l’occasion du centenaire de la naissance de Camus que sort cet ouvrage qui n’enlève rien au mystère du roman. Déjà disponible chez Gallimard.
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