C’est il y a quelques semaines que l’éditeur français a publié la fin des dernières aventures en date du « Great Teacher Onizuka » (GTO pour les intimes). Retour sur un dernier opus en neuf volumes, à la hauteur des fans de Tôru Fujisawa.
Tôru Fujisawa a consacré ses années de 1990 à 2002 à produire une série désormais culte dans l’univers manga : « Great Teacher Onizuka », publié sous deux sagas qui se suivent : « Young GTO » et « GTO » .
Plus de dix ans après, et en parallèle des nombreux spin-offs et médias dérivés, le maître mangaka revient avec un nouvel opus des aventures du prof’ Eikichi Onizuka. Ni préquel, ni suite, l’auteur nous propose d’explorer une période de la vie du héros passée sous forme d’ellipse dans la narration originale avec « GTO Shonan 14 Days » .
Pika éditions vient de terminer la publication française de cette dernière œuvre en neuf volumes, l’occasion de se pencher sur l’histoire qui y est racontée et la qualité du manga en question.
Quand Eikichi Onizuka passe de professeur… à éducateur
Dans « Shonan 14 Days », le Teacher est de retour sur sa terre natale afin de se faire oublier suite à une bourde révélant au tout japon entier de malencontreux événements passés (il a failli enterrer une élève vivante, rien que ça). Il se retrouve donc en centre d’accueil pour jeunes en difficultés et retourne sa veste de professeur pour devenir éducateur pendant deux semaines.
Les habitués retrouveront une atmosphère un peu plus tendue et moins décontractée : les touches d’humour sont moins présentes que dans la série mère, et chaque storyline appelle avant tout au sérieux des situations. Bref : la série mûrie. Les éléments perturbateurs prennent les proportions démesurées qui plaisent à son auteur. Plongeant son héros dans la tourmente, on a plaisir à découvrir une fois de plus qu’une bonne histoire avec action, humour et drame ne nécessite pas forcément un contexte policier ou à suspens. Et c’est bien la force de GTO : des aventures rocambolesques, uniques et plaisantes à lire.
Evidemment les fans de la série retrouveront de nombreux clins d’œil à « Young GTO », et ne seront pas déboussolés par des codes de narration toujours de haut niveau qui tournent parfois en rond au bout de tant de volumes. Pour les novices, ils pourront découvrir un pan de l’histoire d’Onizuka sans nécessairement avoir lu d’autres épisodes, le seul risque étant de vouloir dévorer le reste de la saga.
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