Réalisateur : Michael Sucsy
Acteurs : Rachel McAdams, Channing Tatum, Jessica Lange, Sam Neill
Genre : Drame / Romance
Année de production : 2012
Date de sortie en France : 16 mai 2012
Pays de production : Etats-Unis / Canada
Durée : 1h44
Classification : Tout public
Inspiré d’une histoire vraie et tiré du livre éponyme retraçant l’histoire de Kim et Krickitt Carpenter, The Vow a donc pour vocation de reprendre la bonne vieille sauce d’un film tiré de faits réels. Le spectateur devra-t-il s’attendre à des retournements de situations ou se laisser porter par la suite logique d’un film déjà préfabriqué ?
Synopsis : A la suite d’un accident de voiture, une jeune mariée sombre dans le coma pendant que son mari veille sur elle. Lorsqu’elle émerge et ne se souvient ni de lui, ni de leur mariage, il tente de conquérir son coeur à nouveau.
Déjà habituée par ce genre de rôle avec The Notebook, Rachel McAdams replonge dans l’amnésie avec cette fois-ci comme compagnon le photoshopé Channing Tatum. Si les deux acteurs principaux remplissent leurs rôles (sans pour autant décrocher les Oscar, il ne faut pas rêver) en rendant une copie plus ou moins propre, le film, lui, souffre d’un problème assez récurrent.
Il y a en vérité deux genres de films réalisés sous le label « tiré d’une histoire vraie ». D’une part ceux qui surprennent, déroutent par un scénario captivant et regorgeant de malice (on pense notamment au Zodiac de David Fincher), et d’autre part ceux qui suivent un chemin déjà écrit où ils laissent généralement le spectateur consterné par une recette vue et revue. Malheureusement pour nous c’est la deuxième solution qui a été choisie par le réalisateur et les producteurs pour faire de The Vow un film d’une niaiserie assez maladroite.
En effet, ce rom-com distribue à foison les clichés du mélodrame répondant à la demande du spectateur en quête d’émotion. Ce n’est d’ailleurs pas par hasard que ce film a été lancé pendant la période de la St-Valentin outre-Atlantique en faisant un véritable carton. Business is business… Doté d’une mise en scène ultra classique, The Vow n’en est pas pour autant un véritable navet dans la mesure où l’histoire, bien qu’écrite à l’avance, se regarde sans gros problème et vous fera passer un moment pas si désagréable que ça.
Je te promets (The Vow) fait donc office d’un mélodrame véritablement cliché où la réponse à la pseudo-question hautement philosophique du film tombe sous le sens dès la première seconde. En effet, si vous êtes en quête de surprises passez votre chemin, il n’y a rien à voir de ce côté-là. Pour le reste, préparer les pop-corns et bon film.