« Trop vieux pour être nouveau, trop nouveau pour être classique », tel est le leitmotiv de DFA. Le label, co-créé par le frontman du défunt LCD Soundsytem, vient de célébrer ses 12 ans en grandes pompes.
Souvent comparé à une grande famille, « Death From Above« , rapidement écourté en un mystérieux « DFA » (notamment après les attaques du 11 septembre), fut créé par James Murphy et Tim Goldsworthy en 2001. Les créateurs du style « Dance-Punk » contemporain mêlent électro analogique, rythmiques binaires appuyées et sonorités brutes énervées, et ont rassemblé autour d’eux le meilleur de la scène électro New Yorkaise.
Un label resté fidèle à ses principes punk
En douze ans d’existence, le label a pris une ampleur hors du commun, tout en restant fidèle à ses principes punk, limitant ses productions, travaillant dans de petits bureaux, avec un nombre ridicule de salariés. Rare pour ce qui est devenu une énorme machine, mais surtout une référence contemporaine de la musique indépendant américaine.
Aux côtés du phénomène LCD Soundsystem, c’est une poignée d’artistes talentueux qui s’est agrégée, et qui ne peuvent renier des influences communes. De The Juan McLean à Hot Chip, en passant par The Rapture, on retrouve sans la moindre subtilité la patte DFA, pour notre plus grand plaisir. Il faut aussi écouter les petits derniers, comme The Crystal Ark ou Yacht.
DFA a dignement fêté son anniversaire, ce 28 mai 2013 dans Brooklyn, lors d’une soirée hallucinante et sold out, au programme chargé. Et si vous souhaitez en profiter et danser ce weekend, rangez iTunes Mix et offrez-vous Murphy aux platines, en rediffusant son set complet de la soirée :
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