Critique : Rogue One: A Star Wars Story

Réalisateur : Gareth Edwards (II)
Acteurs : Felicity Jones, Diego Luna, Ben Mendelsohn
Genre : Aventure, Science fiction, Action
Date de sortie française : 14 décembre 2016
Nationalité : Américain
Durée : 2h14

Après un épisode VII de toute beauté, Disney, nous propose le premier spin-off de la saga Star Wars. Un épisode à placer entre l’épisode III et IV.

Synopsis: Situé entre les épisodes III et IV de la saga Star Wars, le film nous entraîne aux côtés d’individus ordinaires qui, pour rester fidèles à leurs valeurs, vont tenter l’impossible au péril de leur vie. Ils n’avaient pas prévu de devenir des héros, mais dans une époque de plus en plus sombre, ils vont devoir dérober les plans de l’Étoile de la Mort, l’arme de destruction ultime de l’Empire.

Une saga éternelle…

Nous ne reviendrons pas sur les débuts de la plus grande saga du septième art. Tout le monde connaît Star Wars. Skywalker, Dark Vador, les sabres lasers, le Faucon Millenium, tous ces mots résonnent dans des millions d’esprits…
Disney ne reste pas sur ses acquis et tente le spin-off, beaucoup plus risqué.
Rogue One se situe quelque part entre La Revanche des Siths et Un Nouvel Espoir.
Juste apres l’épisode 3, John Knoll spécialiste des effets spéciaux sur de nombreux films et piliers de ILM (boite d’effets spéciaux de Lucas), eut l’idée d’une série Télé Star Wars se basant sur des rebelles ayants volés les plans de l’étoile de la mort, le début de l’épisode 4 jamais raconté.
Il en parla à Lucas qui s’éloignait peu à peu de l’univers.
Après le rachat de Disney, Knoll en profita pour revenir à la charge. Son projet de série n’aboutit pas mais offrit à Disney son premier spin-off, la boucle est bouclée.

Rogue One c’est l’histoire d’un groupe de rebelles affrontant l’Empire dans l’espoir d’obtenir les plans de l’arme la plus destructrice jamais créée.
Même si le public et encore plus les fans connaissent déjà les aboutissants, ils se laisseront transporter par cet épisode 3.5 qu’on aurait tort de laisser de côté.

Un Star Wars original et explosif

Le metteur en scène Gareth Edwards s’en sort honorablement. Le jeune réalisateur ne se laisse pas impressionner par la machine et offre un film de guerre redoutable. Après une première partie d’exposition assez simple: personnages, enjeux, rencontrent, on assiste à un déluge de combats sur terre et dans les airs. Les Stormtroopers n’ont jamais été aussi iconiques et dangereux. Les plans sont de toute beauté, la tension est à son comble, les effets spéciaux sont sublimes, le tout s’emboîte dans une mise en scène d’une fulgurance inouïe. Edwards aime la franchise et le démontre avec respect. Rogue One est sans doute le Star Wars le plus sombre jamais réalisé.
Après Daisy Ridley dans Le Réveil de la Force, Disney continue sur sa lancée et offre le premier rôle à une seconde jeune femme, encore un excellent choix. Felicity Jones est fabuleuse dans le rôle de Jyn Erso, rebelle prête à tout pour contrer l’Empire. Elle est accompagnée par de bons seconds rôles: Diego Luna, Donnie Yen, Forest Whitaker, ou encore Mads Mikkelsen, qu’on aurait aimé plus approfondis. On retiendra l’excellente prestation de Ben Mendelsohn en bad guy digne des meilleurs de la franchise.
On ne dévoilera rien de secret, sa présence étant sur l’affiche, mais Dark Vador, le plus grand méchant du cinéma est de retour. Peu présent mais hypnotisant, Vador s’offre deux scènes complètement démentielles, l’autre point fort du film.
La fin, qu’on ne dévoilera pas, est juste exceptionnelle. Elle fera partie des meilleures moment de Star Wars.

Plus q’un spin-off, Rogue One magnifie encore plus l’univers inventé par George Lucas. Si les suites sont du même acabit, alors on peut confirmer que les films Star Wars n’ont pas fini de nous enchanter et nous transporter.

Bande-Annonce du film « Rogue One: A Star Wars Story »