Critique : Hercule (avec Dwayne Johnson)

Réalisateur : Brett Ratner
Acteurs : Dwayne Johnson, Rufus Sewell, Aksel Hennie
Genre : Action, Peplum
Sortie française : 27 août 2014
Pays de production : USA
Durée : 1h38

Quelques mois après une première adaptation signée Renny Harlin, Hercule, célèbre héros mythologique revient plus en forme que jamais dans un film adapté du roman graphique : Hercules : The Thracian Wars.

Brett Ratner, réalisateur mal aimé

Brett Ratner réalisateur de la trilogie Rush Hour et de X-Men, l’Affrontement final dirige son premier péplum en adaptant le plus célèbre des héros grecques et offrant à Dwayne « The Rock » Johnson LE rôle de sa vie.

Surfant sur la vague initiée par 300 et sa suite, Hercule version 2014 est un divertissement de haute volée au scénario intéressant où le questionnement du mythe Hercule est la bonne idée du film. Ratner remplit haut la main son cahier des charges: combats, décors, effets spéciaux… Le réalisateur emprunte tous les codes alloués à ce genre de film. Il démontre avec son nouveau film qu’il est loin du réalisateur moyen critiqué par une certaine presse.

Hercule, solide comme un Rock

Quel acteur aurait pu incarner le demi-dieu? Quel comédien a le physique démesuré du héros? Dwayne Johnson anciennement connu sous le nom de The Rock est devenu au fil des ans et du box office un acteur capable de rehausser à lui tout seul une franchise: Fast and Furious ou encore G.I Joe sont les meilleurs exemples.

Depuis son apparition dans Le Retour de la Momie, l’ancien catcheur a réussi là où de nombreux sportifs ont échoué. En l’espace d’une quinzaine d’années, Dwayne Johnson est devenu l’un des acteurs les plus prolifiques et bankable de la planète. Fan incontesté d’Hercule, il dira: « Je suis né pour l’incarner, dès que j’ai su que Brett avait ce film en projet, je l’ai immédiatement contacté ». Complètement immergé dans son personnage Johnson a dû suivre un entraînement et un régime draconien, visible à l’écran et sans aucun trucage.

Un nouvel Hercule

Ne souhaitant pas réitérer ce qui avait déjà été fait, l’équipe choisit de limiter les effets visuels, préférant réaliser de véritables décors et faire appel à de vrais figurants plutôt qu’à des soldats en images de synthèses. D’une faible durée, Hercule se suit avec plaisir sans révolutionner le genre du péplum. L’humour est un peu trop présent, cherchant sans doute à édulcorer certaines scènes visuellement violentes. On aurait apprécié que les douze travaux ne soient pas juste survolés. Le film aurait également gagné en intensité si les seconds rôles avaient été davantage exploités. D’un point de vue artistique l’oeuvre est réussie, vacillant entre le divertissement estival et l’oeuvre original.

Hercule est un film bien réalisé par un Brett Ratner impliqué. Dwayne Johnson assoit définitivement son aura d’acteur. Ne pouvant rivaliser avec les pontes du péplum, Hercule est à prendre pour ce qu’il est: un bon blockbuster d’été.

Bande-Annonce du film « Hercule »