Réalisateur : Stuart Beattie
Acteurs : Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski
Genre : Action / Epouvante
Sortie française DVD & Blu-Ray : 29 mai 2014
Pays de production : USA, Australie
Durée : 1h32
I, Frankenstein a été une déception en ne récoltant que 19 millions de dollars au box office américain pour un budget de 68 millions de dollars. Il est passé inaperçu au box office français avec 276 023 entrées. Sa prochaine sortie DVD pourrait réhabiliter ce film injustement boudé.
Frankenstein, ce héros
Stuart Beattie, scénariste reconnu et aguerri (Collateral, Pirates de Caraïbes) a choisi pour son second long métrage, d’adapter le roman graphique de Kevin Grevioux, I, Frankenstein. Ce comics est lui-même très librement inspiré du roman culte: Frankenstein. Cette fois-ci la créature du docteur Frankenstein est un antihéros qui devra choisir son camp entre démons et gargouilles se livrant à une guerre ancestrale dans un époque contemporaine. Le comics et le film feront hurler les puristes de l’oeuvre originale.
Aaron Eckhart et compagnie
Pour incarner la créature, rebaptisé Adam, les producteurs ont jeté leur dévolu sur Aaron Eckhart. Le Double Face de The Dark Knight livre une prestation correcte sans être extraordinaire. L’acteur est crédible en créature torturée adepte de la castagne. Les seconds rôles assurent le minimum syndical, Miranda Otto est une reine gargouille, Jai Courtney, un guerrier badass et Bill Nighy est un démon, rôle qu’il nous ressert avec délectation depuis Underworld. A noter que l’auteur du comics fait une apparition en garde du corps démon.
Un scénario faible pour une débauche d’effets visuels
Le scénario de Beattie n’est pas dépourvu de belles idées mais se retrouve au final particulièrement faible. Le long métrage est trop court, à peine 92 minutes, pour nous conter un univers pourtant riche en fantastique. Stuart Beattie ne laisse pas son histoire exister, enchaînant les scènes avec une rapidité déconcertante.
Heureusement, il peaufine sa réalisation et sa direction artistique, à l’image de la première attaque de démons face aux impressionnants gargouilles ou encore lors d’un final particulièrement bien orchestré. Sa caméra virevolte offrant de sublimes travellings aériens aidés par une débauche d’effets spéciaux dernier cri.
Malgré sa déconvenue au box office et son scénario aux ras des pâquerettes, I, Frankenstein est à découvrir en DVD, support où il pourra être apprécié à sa juste valeur: Une série b de luxe au effets visuels renversants.
Bande-annonce du film « I, Frankenstein »
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