- Histoire
- Graphismes
- Jouabilité
- Bande-son
- Durée de vie
Développeur/Editeur : Naughty Dog / Sony
Supports : Playstation/PS3 (Playstation Network)
Type de jeu : Plates-formes
Date de Sortie en France : 1er Décembre 1997
Classification : 3+
Après l’énorme succès du premier épisode (plus de 2 millions d’exemplaires vendus à travers le monde en neuf mois de commercialisation), Naughty Dog est attendu au tournant. Nous sommes en décembre 1997, soit juste un an après un premier épisode qui avait surpris le petit monde du jeu de plate-formes. Si vous pensiez que ce deuxième opus des aventures du bandicoot déjanté est tout aussi bon que son prédécesseur, vous vous trompez lourdement. Crash est de retour et la recette est encore meilleure !
Bon, comme c’est une suite, (ça s’appelle Crash Bandicoot 2, c’est pas pour rien) on reprend là ou le premier épisode s’était arrêté : Cortex s’écrase lamentablement sur une des trois îles de l’archipel Wumpa, y découvre des cristaux qui d’après lui contiennent assez d’énergie pour détruire le monde. Il décide donc de reconstruire le Cortex Vortex (qu’il avait utilisé pour faire un lavage de cerveau à notre marsupial préféré) et d’y canaliser la puissance des cristaux pour se venger sur la terre entière. (Oui, Cortex est un gros rageux !) Bref, le savant fou se met au travail et découvre un an après que le carburant de cristal c’est vachement pratique, mais manque de bol pour lui, il a besoin de tous les récupérer et en plus de ça, il n’a plus d’animaux mutants sous la main. Il lui reste juste un bandicoot… (Coïncidence ?).
Question graphismes, difficile de croire qu’un an à peine s’est écoulé depuis la sortie du premier opus, tant les progrès réalisés ont été énormes : Les personnages sont plus détaillés et paraissent moins « lourds » à l’écran, Crash bénéficie de nouvelles animations (il exécute sa célèbre danse pour la première fois!), les ombres sont plus visibles et mieux réalisées, et de nouveaux effets visuels font leur apparition. Bref, Naughty Dog n’a pas chômé et la différence se voit à l’écran ! (Et oui, à l’époque au moins, les développeurs ne se foutaient pas de nous). Le dépaysement est prévu au programme puisque l’animal traversera des forêts, visitera la banquise, remontera des cours d’eau en jet-board, et déjouera même quelques pièges sournois dans des temples, dans lesquels Indiana Jones n’aurait même pas posé un pied. Le bandicoot s’enverra même en l’air dans l’espace, lors de phases en jet pack ! (Qu’est ce qu’il faut pas faire pour sauver le monde des fois, j’vous jure).
Et le gameplay ça donne quoi ? Vous voulez une petite liste ? OK. Vous n’aimiez pas vous farcir les niveaux l’un après l’autre ? Pas de souci : pour cette suite, c’est carrément le joueur lui même qui décide quel niveau faire en premier (parmi cinq niveaux, la condition de progression principale étant la collecte de cristaux dans tous les niveaux du jeu, sauf lors des affrontements contre les boss). Au rayon des nouveautés pour cette suite figurent également de nouveaux mouvements pour notre bandicoot : il peut désormais se baisser, ramper, glisser, faire un saut glissé, et faire un « plat ». Inutile de préciser que tous ces nouveaux mouvements sont mis à contribution dans certains niveaux particulièrement corsés (la récompense ultime étant les classiques gemmes grises et de couleur). Les phases en course/poursuite sont également de retour avec la « classique » boule qui vous roule dessus, et vient s’ajouter a cela une nouvelle « monture », un petit ours polaire que vous chevaucherez de temps à autre, dans des niveaux bien sympathiques (je sais que je vous avais promis une liste, mais si je devrais m’étaler sur toutes les nouveautés de gameplay, j’aurais probablement pas assez de caractères pour tout écrire en un seul article !). Sachez simplement que le gameplay est varié et répond au doigt et à l’oeil, et pour un jeu de plate-formes, c’est la base.
Pour la bande son, petite révolution : non seulement les personnages parlent, mais le jeu bénéficie d’une localisation et d’un doublage intégralement en français, m’sieurs dames ! Elle est pas belle la vie ? Cote bruitages et musiques, on retiendra un thème principal vraiment catchy, et des musiques en stéréo qui collent toujours aussi bien aux niveaux traversés. Une bande-son de qualité composée par Mark Mothersbaugh et Josh Mancell de chez Mutato Muzika, ça ne s’improvise pas.
Concernant la durée de vie : plus besoin de mot de passe (Alleluia) ! Pour la première fois, on découvrait le bonheur des sauvegardes sur carte mémoire. 25 niveaux et 5 boss vous attendent, et vous permettront de voir la première fin du jeu, l’autre nécessitant toutes les gemmes (grises et de couleur) pour pouvoir voir la deuxième fin. Mais ne pensez pas que le tout sera plus simple, rien qu’à cause d’un système de sauvegarde libre. Les petites gemmes de couleur ne s’obtiendront qu’en revisitant des niveaux déjà terminés et en remplissant des conditions bien particulières… et souvent bien pénibles !
Un scénario plus travaillé, des graphismes plus soignés, un gameplay varié, un challenge à la fois accessible et hardcore, une bande son et un doublage de qualité (et en français qui plus est), ce deuxième opus des aventures du marsupial confirme le talent des développeurs de chez Naughty Dog. La recette est la même mais en mieux, et c’est tout ce qu’on attend d’une suite, non ?
Trailer de « Crash Bandicoot 2 : Cortex Strikes Back »
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J’acquiesce, un épisode encore meilleur que le premier. Le célèbre système de « warp rooms » est découvert avec cet épisode, et sera repris par d’autres. C’est drôle, jouable et tout bonnement excellent.