Réalisateur: Jon Favreau
Acteurs: Jean Reno, Rayane Bensetti, Anne Sila…
Genre: Aventure
Date de sortie: 17 juillet 2019
Durée: 1h58
Nationalité: Américain
L’un des films les plus attendus de cet été est sans doute celui-ci: Le Roi Lion version live. Réalisé par John Favreau, qui avait déjà livré le live du Livre de la Jungle, cette nouvelle adaptation va casser la baraque et faire pleuvoir les dollars.
Synopsis: Au fond de la savane africaine, tous les animaux célèbrent la naissance de Simba, leur futur roi. Les mois passent. Simba idolâtre son père, le roi Mufasa, qui prend à cœur de lui faire comprendre les enjeux de sa royale destinée. Mais tout le monde ne semble pas de cet avis. Scar, le frère de Mufasa, l’ancien héritier du trône, a ses propres plans. La bataille pour la prise de contrôle de la Terre des Lions est ravagée par la trahison, la tragédie et le drame, ce qui finit par entraîner l’exil de Simba. Avec l’aide de deux nouveaux amis, Timon et Pumbaa, le jeune lion va devoir trouver comment grandir et reprendre ce qui lui revient de droit…
VISUELLEMENT ABOUTI, LE ROI LION 2019 EST UNE PROUESSE TECHNIQUE
Depuis quelques années, le studio aux grandes oreilles réadapte ses chefs-d’œuvre animés en version live. Après le carton surprise (proche du milliard) d’Aladdin, Disney nous a sorti le bulldozeur: Le Roi Lion. En 1994, l’animé avait mis tout le monde d’accord, le film de 2019 va essayer de réitérer l’exploit.
On entre tout de suite dans le vif du sujet: la version 2019 est à 98% identique à celle de 1994. La construction, le scénario, les dialogues, on est presque sur du plan par plan. Certains fans seront aux anges, d’autres un peu déçu, là où le Aladdin mentionné plus haut à essayer de jouer la nouveauté, ici c’est même recette, pour l’innovation, on repassera. Ce côté accepté (et digéré), on peut passer au clou du spectacle: la technique. Jamais des effets visuels ont paru aussi réussi, salut Avatar et Alita. La savane est vivante, colorée, détaillée, les animaux sont sublimés, les regards, la pilosité, la technologie est en faveur du récit, on se croirait dans un documentaire animalier. Jon Favreau n’étant pas un manchot, les cadres sont beaux, les travellings soignés et la mise en scène énergique. On regrettera un Scar simpliste et différent face à un sublime Mufasa. Quelques scènes sont étirées, parfois à tort, quand d’autres sont intelligemment construites: le personnage de Nala est bien développé. On retrouve la galerie du dessin animé: Timon, Pumbaa, Zazu, Rafiki et Simba (jeune et adulte) plus vrais que nature. Les aficionados apprécieront les reprises musicales, on connaît par cœur la version de 1994, les spectateurs ne seront pas étonnés, en même temps si il l’avait été, pas certain que cela leur aurait plu. Niveau émotion, les coups de crayons seront toujours un cran au dessus. Disney ne prend pas de risque, frôlera certainement le milliard et demi de recettes et sera toujours le plus grand studio de la planète.
Niveau voxographie française (moins bien que la VO mais meilleur pour les enfants), c’est du tout bon. On aurait pu craindre mais le boulot est bien fait. Quelle joie de retrouver notre Jean Reno national, Jamel Debbouze et Alban Ivanov font un beau duo de Timon et Pumbaa et Rayane Bensetti s’en sort en Simba.
Le Roi Lion version 2019 est une copie de la version des année 90’, certains seront enchantés, d’autres en terrain plus que connu mais tous iront le voir. Le nouveau carton plein de Disney.
Bande annonce: LE ROI LION