Réalisateur: Patty Jenkins
Acteurs : Gal Gadot, Chris Pine, Connie Nielsen…
Genre : Aventure, action, fantastique
Date de sortie cinéma : 07 juin 2017
Durée: 2h21
Nationalité : Américaine
Apparue dans le génial et injustement mal noté Batman V Superman, Wonder Woman avait fait sensation. Moins de deux ans après, revoilà l’amazone la plus connue de l’univers DC Comics dans son propre long métrage.
Synospis: Vivant à Paris où elle travaille au Louvre, Diana Prince reçoit de la part de Bruce Wayne la photographie la montrant au front lors de la Première Guerre mondiale aux côtés de Steve Trevor et ses associés. Elle se remémore alors sa jeunesse sur l’île de Themiscyra parmi les Amazones, qu’elle a quitté pour retrouver Arès, devenant Wonder Woman.
Iconique, explosif, grandiose, Wonder Woman est une totale réussite.
Les comics n’ont pas seulement des héros, il y a quelques héroïnes. Niveau adaptation, seules les deux Catwoman de Burton et Nolan en sont sorties respectées. Les très mauvais et dispensables Catwoman avec Halle Berry et Elektra ont refroidie les studios.
Après la réussite de Batman V Superman et l’entrée fracassante de Wonder Woman alias Diana Prince, les héroïnes étaient sur le point de prendre leur revanche.
Réalisé par Patty Jenkins, qui a précédemment quitté le tournage de Thor: Le Monde des Ténèbres pour différents artistiques, Wonder Woman est une réussite totale.
L’histoire est une suite direct à BvS tout en nous contant les débuts du personnage, une sorte de Wonder Woman Begins, la bonne idée du scénario. La mise en scène, les costumes, les décors et les comédiens frisent la perfection.
Jenkins offre une mise en scène digne des plus grandes adaptations de comics, on se souviendra du passage « no man’s land ».
C’est toujours l’ancienne Miss Israël Gal Gadot qui incarne Diana Prince/Wonder Woman. Sa plastique, son regard et sa naïveté (dans le bon sens du terme) iconisent le personnage, elle en est l’incarnation parfaite.
Elle est entourée et aidée par Chris Pine qui choisit définitivement bien ses rôles. Sans être un faire valoir, Pine apporte ce qu’il faut pour partager avec Gadot le haut de l’affiche. Les seconds rôles font le job et les bad guy sont bons sans être éclatants.
Pendant une bonne première demi-heure on évolue sur l’île de Themiscyra, un excellent début. Dès les bases posées, les scènes guerrières s’enchainent à un rythme effréné, on ne voit pas les 140 minutes du long métrage. L’action principale prend place lors de la première guerre mondiale, une époque assez rare dans les adaptations cinématographiques pourtant traitée dans de nombreux comics.
La bande originale est toujours aussi somptueuse et on retrouve le célèbre thème guerrier d’Hans Zimmer. Prenez le meilleur des premiers Superman, un soupçon de Captain America (pour le côté époque), un soupçon « tout public » et une légère noirceur « Ghothamienne » et vous obtiendrez Wonder Woman. Sur quatre films de son DC Universe, Warner livre une seconde réussite quasi-parfaite. On pourrait utiliser de nombreux adjectifs pour promouvoir Wonder Woman, le meilleur étant de vous précipitez en salles.
Redoutée, attendue, espérée, l’adaptation de Wonder Woman est une réussite totale qui surpasse tout ce qu’on pouvait attendre. L’équipe a déjà signé pour la suite, en attendant on retrouvera Wonder Woman/Diana Prince/Gal Gadot dans Justice League.
Bande-Annonce du film « Wonder Woman »
