Critique : Les 7 mercenaires

Réalisateur : Antoine Fuqua
Acteurs : Denzel Washington, Chris Pratt, Ethan Hawke
Genre : Western, Action, Aventure
Date de sortie française : 28 septembre 2016
Nationalité : Américain
Durée : 2h13

Le western est genre cinématographique qui a fait ses preuves. Quelque peu oublié depuis une vingtaine d’années, les films de cow-boys se comptent sur les doigts d’une main. Le remake des 7 Mercenaires arrivera t-il à inverser la tendance ?

Synopsis : L’industriel Bartholomew Bogue règne en maître sur la petite ville de Rose Creek. Pour mettre fin au despotisme de l’homme d’affaires, les habitants, désespérés, engagent sept hors-la-loi, chasseurs de primes, joueurs et tueurs à gages – Sam Chisolm, Josh Farraday, Goodnight Robicheaux, Jack Horne, Billy Rocks, Vasquez, et Red Harvest. Alors qu’ils se préparent pour ce qui s’annonce comme une confrontation sans pitié, ces sept mercenaires prennent conscience qu’ils se battent pour bien autre chose que l’argent…

Un classique du cinéma

Les 7 Mercenaires de John Sturges est un classique du western américain sorti en 1960, il a été grandement inspiré par le film japonais Les Sept Samouraïs de Kurosawa.
Interprétés par la crème des acteurs : Yul Brynner, Eli Wallach, Charles Bronson, Robert Vaughn ou encore James Coburn, Les 7 Mercenaires est sans doute le western le plus cool et le plus fun du cinéma américain. La réalisation, le casting et la bande originale ont contribué à la renommée du film.
Après le bon remake du très bon 3h10 pour Yuma, ce n’était qu’une question de temps pour qu’ Hollywood s’intéresse au film de Sturges.

Réalisé par l’excellent faiseur Antoine Fuqua (Le Roi Arthur, Training Day, Equalizer), Les 7 Mercenaires version 2016 s’offre un joli casting.
Denzel Washington (un habitué du réalisateur), Chris Pratt, et Ethan Hawke forment un trio gagnant.

Fun, cool, un western blockbuster

Scénarisé par le reconnu Nic Pizzolatto (True Detective), Les « nouveaux » 7 Mercenaires reprennent la trame de leurs ainés: Des as de la gâchette engagés par des villageois pour libérer leur ville de gangsters. On passera sur l’aspect historique du propos pour se délecter des gunfights violents.
Joué avec brio, Les 7 ont de la gueule. Même si les seconds rôles ne sont pas assez développés, on appréciera de retrouver Haley Bennett, Byung-Hun Lee, Manuel Garcia-Rulfo, Vincent D’ Onofrio ou encore Martin Sensmeier.
Accusant une petite baisse de régime dans sa seconde partie, le nouveau Fuqua se réveille lors d’une scène finale qui défouraille à tout va.
Pendant près de 30 minutes, le réalisateur s’amuse et pulvérise littéralement son décor, le tout saupoudré par la force tranquille du génial Denzel.
Costumes, décors, gunfights, photos, mise en scène, le cahier de charges est parfaitement rempli.

Sans atteindre le potentiel du film de John Sturges, Les 7 Mercenaires version 2016 est un western fun et cool à la mode blockbuster qui malgré quelques maladresses s’en sort avec les honneurs.

Bande-Annonce du film « Les 7 Mercenaires »