Réalisateur : Antoine Fuqua
Acteurs : Jake Gyllenhaal, Rachel McAdams, Forest Whitaker
Genre : Drame
Date de sortie française : 22 juillet 2015
Nationalité : Américain
Durée : 2h03
Quand la caméra d’Antoine Fuqua croise la rage de Jake Gyllenhaal, cela donne : La Rage au Ventre, un uppercut qu’on attendait pas.
Synopsis: Champion du monde de boxe, Billy Hope mène une existence fastueuse avec sa superbe femme et sa fille qu’il aime plus que tout. Lorsque sa femme est tuée, son monde s’écroule, jusqu’à perdre sa maison et sa fortune. Pire, la garde de sa fille lui est retirée, la justice estimant son comportement incompatible avec son rôle de père. Au plus bas, il trouve une aide précieuse en la personne de Tick Willis, un ancien boxeur avec lequel il reprend l’entrainement. Billy va devoir se battre pour trouver la voie de la rédemption et regagner ainsi la garde de sa fille.
La boxe au cinéma, un mariage réussi
A l’instar du péplum, du western ou encore du polar, le film de boxe est un genre à part entière dans le paysage cinématographique.
Le noble art est peut être le sport le plus cinégique: le ring se transforme en scène, les combats physiques sont une métaphore aux combats psychologiques, la boxe est l’ascenseur sociale par excellence.
Le Champion, Raging Bull, Fighter, Rocky, tant de chefs d’œuvre souvent récompensés aux Oscars. De grands cinéastes se sont essayés au film de boxe: Martin Scorsese, Sylvester Stallone, Norman Jewison, David O. Russell ont été très inspirés.
Scénarisé par Kurt Sutter (acteur et producteur de la série Son of Anarchy), La Rage au Ventre embarque sur son ring les très bons, Jake Gyllenhaal, Rachel McAdams, et Forest Whitaker devant la caméra de l’efficace Antoine Fuqua (Equalizer, La Chute de la Maison Blanche).
Jake Gyllenhaal, la transformation
Souvent considéré comme un des meilleurs acteurs de sa génération, le génial Jake Gyllenhaal n’arrête pas de repousser ses limites.
Acteur transformiste, il perd près de dix kilos pour son précèdent film Night Call, pour en reprendre près d’une vingtaine pour son rôle de boxeur dans Southpaw (gaucher) titre original de La Rage au Ventre.
Totalement investi, le comédien s’entraîne deux heures par jour pendant plus de cinq mois, prend des cours de boxe avec un coach et va jusqu’à affronter de vrais combattants.
Gyllenhaal alterne depuis ses débuts les blockbusters et les films d’auteurs. Capable de se fondre dans n’importe quel rôle, il a gagné ses galons au fil de films aussi différents que complémentaires dans la carrière d’un grand acteur.
La Rage au Ventre, un titre évocateur
La Rage au Ventre, c’est l’histoire de Billy Hope (Gyllenhaal), champion du monde de boxe qui avait tout. Bien entendu, le champion du monde perdra tout ce qu’il possède, s’en suivra une longue marche vers la rédemption…
Outre sa métamorphose physique, Gyllenhaal est parfait dans le rôle de Billy Hope. L’acteur y est juste, plein de colère et de rage quasi palpable, un rôle à Oscar.
Il est entouré par la magnifique Rachel McAdams, le vieux routard Forest Whitaker et la jeune et très juste Oona Laurence.
Le réalisateur, Antoine Fuqua, boxeur à ses heures perdues, parvient à filmer les combats d’une manière si réaliste qu’on a souvent l’impression de sortir du film pour assister à de véritables matchs. Les spectateurs seront en terrain connu: gloire, chute, reconquête, le film n’évite pas le cahier de charge établi au genre. Le long métrage accuse une petite baisse de régime au milieu du film qui permet au spectateur de reprendre son souffle pour repartir pied au plancher.
Les affrontements sur le ring autant que les conflits intérieurs prendront les spectateurs aux tripes et les laisseront K.O.
La Rage au Ventre ne révolutionnera pas le film de boxe mais il apporte à n’en point douter sa pierre à l’édifice, un grand et beau film.
Bande-Annonce du film « La rage au ventre »
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Tout simplement un bon film! 2 heures palpitantes ou l on suit le retour que l’on souhaite gagnant du boxeur billy hope.
On s’improvise coach au moment de ses combats, on ressent l’intensite de chacune de ses rencontres.
Le scenario n’est pas bien original (vu les similitudes, je peux l’affirmer oui les scenaristes ont bien pris des notes au cours de la derniere rediffusion de rocky sur w9).
En dehors de quelques petites incoherences scenaristiques ( quid du meurtrier?!? La decheance financiere de notre heros se deroule en a peu pres 20 min!!? ) on finit par s’attacher à ce boxeur un peu a cote de ses pompes.
Un filme efficace, qui merite qu’on aille enrichir ugc d’une poignee d’euros.