Réalisateur : Gary Shore
Acteurs : Luke Evans, Sarah Gadon, Dominic Cooper…
Genre : Action, Fantastique, Epouvante-horreur
Date de sortie française : 1 octobre 2014
Nationalité : USA
Durée : 1h32
Classification : Avertissement
Le Comte Dracula est une figure mythique du Cinéma, aussi charismatique que mystérieuse. Nombreuses ont été les adaptations du célèbre roman de Bram Stoker, qui est à l’origine du caractère fantastique de ce personnage. Néanmoins, ce même auteur s’est inspiré (librement) d’une personnalité historique afin de créer le ténébreux vampire : Vlad III, dit l’Empaleur, qui vécut au XVème siècle. Gary Shore, qui réalise ici son premier film, s’est justement dirigé vers ce contexte dans le but d’apporter du sang frais à cette saga vampirique : qu’en est-il finalement ?
synopsis : l’histoire se déroule en Transylvanie sous le règne de Vlad III de Valachie (Luke Evans). Alors que ce dernier revient à peine d’une campagne de guerre, menée par l’Empire ottoman, le Sultan Mehmet II (Dominic Cooper) souhaite agrandir les rangs de son armée à par l’apport de 1000 jeunes hommes de Valachie (incluant le fils unique de Vlad). Le Prince doit alors choisir entre abandonner son fils au Sultan ou bien refuser et risquer d’entrer en guerre avec l’armée Turque.
UN SCÉNARIO CLASSIQUE, SANS SURPRISES…
Il faut être clair de suite : l’histoire de Dracula Untold n’est pas le point fort du film. Lorsque je dis cela, cela ne veut pas forcément dire que le scénario est mauvais, mais plutôt qu’il est affreusement classique ! Les histoires d’hommes maudits par amour pour sa famille n’ont rien de novateur dans l’histoire du Cinéma. Le spectateur pressent évidemment les événements à venir (d’autant plus si l’on connait un peu l’histoire du personnage de Dracula). Le fait d’apporter inutilement du suspense à l’histoire ne permet au cinéphile le plus amateur que de souligner le ridicule de certaines ficelles scénaristiques (qui objectivement pourraient être évitées).
UN DÉROULEMENT ENTRAÎNANT, ACCOMPAGNÉ PAR DES EFFETS SPÉCIAUX EFFICACES !
Cela dit, ce n’est pas parce que le scénario est prévisible que le spectateur s’ennuie devant l’écran : bien au contraire ! La narration de ce film est efficace, car en l’espace d’1h32, il n’y a quasiment aucun temps mort. Alors que cela peut être reproché à certains films, ici cette manière de procéder est plutôt appréciable, car soyons honnêtes : lorsque nous regardons un film sur Dracula, nous voulons le voir déchaîner ses pouvoirs. A ce niveau, Dracula Untold fait le travail et ce n’est pas désagréable pour les yeux non plus.
Les effets spéciaux sont réussis, l’on ressent la puissance des facultés du Comte. Tel un Batman, Vlad souhaite avant tout susciter la peur auprès de ses ennemis (notamment lors de certaines scènes) ce qui m’amène à un dernier point : le charisme du personnage ! L’interprétation de Luke Evans est, sans être bluffante, convaincante permettant ainsi au spectateur d’éprouver l’aspect ténébreux du vampire. Cette caractéristique est cependant oubliée lors de l’assaut final, laissant place à de l’action débridée, allant jusqu’à évoquer légèrement la saga de films Underworld.
CONCLUSION : UN FILM SYMPATHIQUE ET DISTRAYANT, APRÈS UNE JOURNÉE DE TRAVAIL !
Si beaucoup trouveront cet angle d’attaque plus ou moins ridicule (comparé à l’image que se fait le grand public de Dracula) j’ai apprécié ce reboot de la saga, qui certes n’est pas extraordinaire mais a le mérite de divertir le spectateur (ce que la bande-annonce nous indiquait d’ailleurs). Après tout, n’est-ce pas l’un des objectifs du 7ème Art ?
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